La vie en entreprise peut facilement générer du stress chez les employées, ne serait-ce qu’à travers les échéances de travail, les confrontations avec les supérieurs hiérarchiques ou les collègues, l’angoisse de s’intégrer à son équipe et l’effort de s’adapter à la culture d’entreprise, pour ne citer que quelques sources de stress.
Une entreprise consciente de ces enjeux, peut compenser son « débit » envers ses employés, quantifié en stress, par un « crédit » quantifié en bien-être en leur donnant accès à des interventions de professionnels.
Le résultat est alors accompagné d’une productivité accrue, et d’un absentéisme et présentéisme diminués.
Vous trouverez ci-dessous une liste de plusieurs mécanismes liés au stress et à la santé mentale, qui peuvent être grandement corrigés par des interventions «Low Tech » (faible technicité) et « Low Cost» (bon marché) telles que les thérapies (ostéopathie, acupuncture, massage, hypnothérapie, etc.) ou l’activité physique (entrainement sportif, Pilates, Yoga,etc.) dans le cadre de l’entreprise.
Situation de « Fight & Flight » (Combat-Fuite).
Fight & Fight: Le rôle du stress, avec son « câblage » neurologique spécifique, n’a pas changé depuis la Préhistoire. Il est notre réponse programmée face au danger, et il vise à préparer l’individu soit au combat («Fight») soit à la fuite (« Flight »). Que ce soit dans l’un ou l’autre de ces deux scénarios, il déclenche une augmentation de l’irrigation du cerveau, des poumons et des muscles squelettiques, et une réduction de l’activité des tâches de fond comme la digestion.
Mais dans un environnement sédentaire de bureau, nous ne luttons plus contre un prédateur carnassier du Paléolithique mais plutôt contre des ennemis virtuels comme les délais. Et au lieu de nous conduire à une explosion physique, le stress nous laisse bouillir intérieurement, tout en restant assis à notre bureau.
L’exercice d’une activité sportive se substitue alors au «Fight & Flight», permettant au corps d’exploiter l’excès d’énergie mise à disposition pour l’occasion. Le système nerveux est alors amené à croire que le cycle neurologique de la boucle «Fight & Flight» progresse normalement et il peut donc par la suite conclure cette boucle en revenant à son état de repos.
L’exercice physique d’une intensité moyenne jusqu’à forte (par exemple avec un entraîneur personnel) est donc un bon moyen de réguler le système nerveux, en période de stress accru.
Séquelles du stress aigu
Non traité, le stress aigu fait des ravages sur le corps lorsqu’il dure trop longtemps sans que l’individu ne puisse y remédier. Imaginez un chat qui est constamment surpris avec un dos rond et des poils relevés. Son corps tout entier serait assez inconfortable à vivre après un certain temps. La thérapie manuelle (massage, ostéopathie, acupuncture,…) permet de rééquilibrer les différentes parties du système nerveux autonome impliquées dans le stress et donc de réinitialiser le tonus des tissus contractés, pour aider l’organisme à revenir en «mode neutre».
Plusieurs disciplines manuelles alternatives peuvent restaurer un état de relaxation en s’adressant au système nerveux autonome, chacune avec ses techniques propres .
Coexistence d’autres stress chroniques
Un stress chronique est la réponse du corps à presque toutes les perturbations durables, les inflammations, les charges toxiques, etc. en plus des situations mentalement difficiles. C’est la tentative du corps de se réguler au mieux lorsque ses limites physiologiques normales sont remises en question.
L’ostéopathie et l’acupuncture peuvent aider à normaliser les différents systèmes du corps: endocrinien, musculo-squelettique, digestif, etc… et ainsi diminuer la charge de stress générale de l’organisme. En conséquence, le corps sera plus résistant aux facteurs de stress spécifiques, y compris les facteurs de stress liés au travail.
L’ostéopathie et l’acupuncture, participent indirectement à la régulation du stress en entreprise, en réduisant les stress annexes.
Dissociation mentale
La dissociation mentale est un phénomène de distanciation par rapport aux sensations physiques. Dans sa forme la plus avancée, c’est un mécanisme d’auto-défense émotionnelle contre les traumatismes par exemple pour les personnes souffrant de PTSD (« Post-Traumatic Stress Disorder »), en rompant la connexion à leurs sensations corporelles.
Une dissociation temporaire est courante dans le cadre du travail, lorsque les fonctions cérébrales sont surexploitées au détriment des fonctions somatiques. Cela peut entraîner un manque de prise en compte consciente des signaux d’information des multiples récepteurs du corps et résulter en un manque généralisé de vigilance. Cela peut affecter la qualité de la perception générale de l’employé, et par conséquent la qualité de sa prise de décision en modifiant son intuition.
Le toucher thérapeutique a été largement étudié et aide l’individu à réintégrer son corps, par exemple après une période au bureau de production intense.
Présence thérapeutique
L’attention positive inconditionnelle et la compréhension compassionnelle, expriment toutes deux l’intention bienveillante du thérapeute. Et cette intention est au cœur du processus de guérison du client, tel qu’étudié en psychothérapie clinique.
La présence empathique du thérapeute est un élément clé du processus de guérison.
Schémas mentaux délétères
L’hypnothérapie, et la psychothérapie ciblent spécifiquement certains problèmes psychologiques, en reprogrammant les schémas mentaux qui leur sont associés. La position du praticien en tant qu’intervenant externe garantit que le problème est traité en dehors des limites de l’entreprise.
Certains schémas mentaux jugés contre-productifs peuvent être déprogrammés par l’individu lui-même avec l’aide de professionnels.