« Dis-moi ce que tu manges, je te dirai ce que tu es. »

Anthelme Brillat-Savarin »Physiologie du Goût, ou Méditations de Gastronomie Transcendante« ,1826

La nutrition est un des trois leviers thérapeutiques les plus puissants de la santé, avec:

  • l’activité physique,
  • le mental (état d’esprit).

Il existe aussi des facteurs de santé que nous maîtrisons moins:

  • les prédispositions génétiques,
  • les pollutions extérieures.

Le choix de l’alimentation influence de nombreuses dimensions humaines telles que l’immunité, le squelette, la graisse corporelle, le système nerveux, la reproduction, etc.
La même personne suivant un régime alimentaire différent affichera une santé, une espérance de vie et un destin différents avec une modulation des diverses fonctions telles que l’intellect, l’humeur, la performance physique, la souplesse, l’endurance, le niveau d’inflammation, la densité osseuse, les maladies dégénératives, la résistance aux agents pathogènes, etc.

Maladies transmissibles et non-transmissibles

De nos jours, les maladies des pays industrialisés sont essentiellement des maladies non-transmissibles, dont les plus mortelles sont le syndrome métabolique, ou encore « syndrome X » (regroupant obésité, hypertension, dyslipidémie et diabètes), et les différents cancers. La prévention de ces pathologies passe obligatoirement par une alimentation correcte.

La crise sanitaire de la covid-19 a aussi remis sur scène la notion de maladie transmissible et ceci à une échelle pandémique, alors que les maladies infectieuses étaient plus au moins passées sous contrôle dans les pays industrialisés. De même, une alimentation correcte peut créer un terrain solide du système immunitaire de chacun et influer sur le pronostic vital.

Les différents régimes

De nos jours, circule un large éventail de régimes:

  • paléo,
  • atkins,
  • cétogène,
  • végétarien,
  • végétalien (ou végan)
  • végétarien strict
  • végétarien lacto-ovo (qui inclut les œufs et les produits laitiers)
  • pescétarien (qui inclut les produits de la mer mais pas la viande)
  • flexitarien (qui inclut occasionnellement de la viande ou du poisson)
  • méditerranéen,
  • frugivore,
  • crudivore,
  • sans gluten,
  • sans lactose,
  • sans protéines de lait,
  • sans lectines,
  • sans phytates,
  • sans oxalates,
  • « low histamine »
  • jeune intermittent,
  • et bien d’autres encore.

Certains de ces régimes relèvent de convictions éthiques, d’autres supposent un but thérapeutique.

Dans ce dédale d’options, vous vous sentez perdu.e?

Il y a aussi une foison de compléments alimentaires, avec des différences de dosage, excipients, méthodes d’extraction, durée de traitement, interactions, etc.,

En face de ce choix, vous vous sentez aussi perdu.e?

Nutrition, objectifs à plus ou moyen terme

Dans le cadre de la nutrition, il convient de repartir sur des bases saines en déconstruisant les semi-vérités dictées par l’industrie alimentaire pour comprendre les règles de nutrition basiques à appliquer sur le long terme.

Il y a aussi moyen de corriger momentanément des déficiences avec des exclusions ou/et compléments alimentaires adaptés, et ceci toujours avec l’aval du médecin traitant.

En effet, la nutrition ne prétend pas remplacer la médecine conventionnelle. Les personnes souffrantes doivent toujours être reçues par leur médecin généraliste ou leur consultant, suivre leur prescription et la nutrition reste jusqu’à présent un outil d’appoint.

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